Timbre-62

Timbres-62

 Connexion  
L'Héliogravure
L’héliogravure est l’amélioration technique de la gravure à la taille douce. Dans cette technique, l’encre se trouve dans les creux de la plaque gravée. Une fois la plaque encrée, il faut racler l’excédent d’encre avant de le presser sur le support, contrairement à la xylographie (la gravure sur bois), où l’encre se pose sur les reliefs.
L'héliogravure ou rotogravure est un procédé d'impression particulièrement adapté aux très longs tirages où une haute qualité de reproduction est exigée. L'héliogravure est aussi un procédé ancien et de rareté pour les tirages photographiques d'art (procédé appelé aussi « héliogravure au grain »).

Le savoir-faire de l'héliogravure est répertorié à l'Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France.
Héliographie , « dessin par le soleil », est le premier nom donné au procédé de son invention par Nicéphore Niépce, ses premiers essais nécessitant une longue exposition au soleil. Devant la difficulté à transposer les images obtenues sur papier, il travaille sur une méthode de gravure à partir de ses prises de vues, qui, perfectionnée, sera baptisée héliogravure.
Joseph Nièpce, dit Nicéphore Nièpce, né le 7 mars 1765 à Chalon sur Saône (71) et meurt le 5 juillet 1833 à Saint-Loup de Varennes (71), est un ingénieur français connu comme étant l'inventeur de la photographie, appelée alors « procédé héliographique".
L’héliogravure permet le transfert d'une image sur une plaque de cuivre grâce à une gélatine photosensible. C'est un procédé d'impression en creux, comme la gravure au burin ou en taille-douce. Cela signifie que l’encre est retenue dans les creux de la forme imprimante, et non à sa surface. L’image est tramée selon une trame très fine et une forme en cuivre insolée, puis soumis à la morsure d’un acide. On utilise une encre très liquide et relativement transparente.
La forme est un cylindre, l’encre est déposée par des rouleaux encreurs et une racle enlève le surplus, l’encre demeurant dans les alvéoles. Sous la pression, l’encre se dépose sur le papier, donnant des gris plus ou moins denses selon l’épaisseur de l’encre déposée. La trame n’est pas visible, contrairement à la similigravure. Les noirs sont très profonds car la couche d’encre est épaisse, alors qu’elle est très fine dans les parties claires.
Cette technique est née dans les années 1820 des recherches de Joseph Nicéphore Niépce qui inventa les eaux fortes photographiques : plaques métalliques recouvertes d'un vernis durcissant à la lumière, puis lavées pour être mordues.

Par la suite le terme s’applique à des techniques très variées donnant lieu à des développements d’une grande importance pour l’impression de gros tirages, et d’autre part des applications plus artisanales pour des reproductions photographiques de haute qualité. L'héliogravure industrielle — appelée par la suite « rotogravure » — apparait en 1878 grâce à un imprimeur viennois, Karel Klíč.
(infos Wikipédia)
Photo d’un moulage d’une statue de Clodion représentant un bacchant, une bacchante et un petit satyre par Barbedienne.Imprimé en héliogravure (1880).
(Arhives nationales BH/M II 166)
1931 YT n° 274

Exposition coloniale Internationale de Paris 1931
Dessiné par Joseph de la Nézière
1er timbre imprimé en héliogravure,
Ateliers Hélio Vaugirard Paris
1936 YT n° 16
Douanes
C'est en 1936 qu'apparaît le premier fiscal imprimé en héliogravure.
Il écrit dessus en bas à droite : Hélio I.N. dans l'angle S-E.
2022 YT-n° 5581
Centenaire de la découverte du tombeau de Toutânkhamon - 1922-2022
Conception et mise en page d'Eloïse d'Oddos
Différentes techniques d'impression