Le moyen de transport du courrier
Le premier wagon postal, permettant également des opérations de tri, a circulé le 1er août 1845 sur la ligne de Paris à Rouen. Il s'agissait d'un wagon de 4,80 m à deux essieux avec une caisse en bois. Diverses variantes de ce wagon seront construites et exploitées sur d'autres lignes les années suivantes.
En 1848, un wagon de 6,10 m est mis en service sur le réseau Nord. Les années suivantes d’autres modèles seront en service : 6 m 80 et 7 m 20.
En 1897, un automoteur à vapeur est utilisé entre Beauvais et Creil. En 1880, on commence à interconnecter par des soufflets deux wagons.
1951 n°YT-879
Le tri des ambulants
Le terme ambulant a désigné tout ce qui avait trait au tri du courrier dans les véhicules roulants.
Dessiné et gravé par Albert Decaris
Une loi du 22 juillet 1899 autorise le ministre des PTT à faire construire 42 wagons de tri et 10 allèges ouvrant la voie à la construction des wagons modernes. Les premiers wagons postes ressemblaient, en effet, encore à des diligences. Ce n'est qu'en 1900 qu'est mis en service le premier wagon d'une longueur de 14,28 m avec des plateformes aux deux extrémités d'une vraie salle de tri. Le premier voyage a lieu le 30 octobre 1900 sur Paris Lille. Il en sera construit jusqu'en 1924.
Les premiers wagons postes métalliques de 21,60 m sont mis en service en 1928.
À partir de 1973, sont construits des wagons UIC (Union internationale des chemins de fer) de 26 mètres plus fonctionnels mais aussi plus confortables (chauffage électrique, eau chaude, table de dépoussiérage...). En 1976, le parc reçoit aussi une allège UIC prototype de 26,40 m.
Il faut savoir que jusqu'en 1975, les PTT ont loué des wagons postes aux NMPP pour le tri et l'acheminement de la presse.
Les wagons de tri ambulants au sens strict, ont disparu progressivement jusqu'en 1995 à la suite du développement du tri automatique dans les centres de tri. Le transport se réduit alors à un simple acheminement par voie aérienne ou ferroviaire des rames. Toutefois, des rames TGV postal ont été livrées à La Poste dès le lancement du TGV en 1983. Elles sont réformées et retirées du service en 2015.
1955-n°YT-1018
1952 n°YT-919
La poste par ballon monté
85ème anniversaire de la poste aérienne
Dessiné et gravé par Raoul Serres
La malle poste de 1844 assurant le service des dépêches entre Paris et Strasbourg
Dessiné et gravé par Henri Cheffer
1957 n°YT-1093
Service maritime postal
représentant une felouque du XVIIIème siècle utilisée pour le service maritime postal
Dessin et gravure Albert Decaris
1958 n°YT-1151
Distribution postale motorisé.
Dessin et gravure Pierre Gandon
La Poste Automobile Rurale a été créée en 1927. On voit sur le timbre le facteur conducteur de la 2CV Citroën fourgonnette replier le porte vélo de son collègue en train de partir vers sa tournée cycliste pendant qu’un autre part sur sa moto. Cette rencontre ainsi que l’arrêt au beau milieu d’un carrefour étaient peu probable mais devait arranger le dessinateur pour la mise en scène de timbre…
Le service régulier de nuit a été inauguré le 10 mai 1939 avec des avions Caudron Goéland, sur les lignes de Paris-Bordeaux-Pau et Paris-Lyon-Marseille.
1959 n°YT-1196
20ème anniversaire du service aéropostal de nuit
Dessin et gravure Pierre Gandon
1964 n°YT-1406
1963 n°YT-1378
Courrier à cheval du XVIIIème siècle
Dessin et gravure Robert Cami
D’après une gravure de Charles Parrocel
Poste Gallo Romaine
Dessin et gravure Jules Piel
En 1602, Fouquet de la Varanne ouvre la Poste aux Particuliers. Un service par courrier à cheval est mis sur pied. Il connaît un tel succès que, dans le courant du XVIIIème siècle il ne suffit plus et doit être remplacé par le transport au moyen de voitures attelées : les postillons vont remplacer les chevaucheurs.
« La Guienne » de la compagnie des messageries impériales (ancêtre des messageries maritimes) sur la ligne de Bordeaux à Rio de Janeiro de 1860-1869. A la proue on aperçoit le phare de Cordouan situé à l’embouchure de la Gironde.
1965 n°YT-1446
Le paquebot-poste La Guienne
Dessin et gravure Robert Cami
D’après Charles Leduc
1971 n°YT-1671
1969 n° YT-1589
Poste aux armées 1914-1918
Dessiné et gravé par Pierre Béquet
Omnibus des facteurs dans Paris 1890
Dessiné et gravé par Pierre Béquet
1977 n°YT-1927
1973 n°YT-1749
Relais de Poste
Dessiné et gravé par Eugène Lacaque
Enseigne de relais de Poste
Marckholseim
Dessiné et gravé par Michel Monvoisin
De 1986 à 1989 la série, des anciennes voitures de poste, voit l’émission des premiers carnets « Journée du timbre ». Les timbres des carnets sont différents de couleur de fond.
La malle-poste Briska (du russe Bristzschka) était une voiture légère originaire de Russie où elle était utilisée pour les transports rapides de fonds.
1986 n°YT-2411
1986 n° YT-2410
La malle poste Briska
brun foncé sur jaune
Dessiné et gravé par Claude Durrens
Provenant du carnet
La malle poste Briska
marron sur beige
Dessiné et gravé par Claude Durrens
Pour les lignes à plus faible trafic, l’administration avait prévu, dès 1838, des malles d’un modèle simplifié. Ce véhicule, de type briska modifié en 1843, est resté connu sous le nom d’estafette et fut la dernière voiture postale à rouler sur les routes de France.
En effet, avec l’apparition du chemin de fer, le transport des dépêches et le tri de leur contenu à bord de wagons, spécialement équipés à cet effet, prit un rapide développement. Le premier bureau ambulant fut créé le 1er mars 1845 sur la ligne Paris-Rouent et le 1er octobre 1853, le service à la veille de sa première réorganisation comptait déjà sept lignes en activité.
Les malles-poste mettront encore vingt années à disparaître, car ce n’est qu’en 1873 que le dernier service qui reliait Grenoble à Embrun fut définitivement fermé (d’après le texte du carnet)
La berline était un véhicule qui, en plus du courrier, pouvait transporter 4 voyageurs. Elle comportait deux coffres, l’un à l’avant pour les bagages, l’autres à l’arrière pour les dépêches.
L’agent qui en était responsable prenait place dans le cabriolet situé au-dessus du coffre arrière, près de la manivelle de frein qu’il était chargé de manœuvrer en cas de nécessité.
1987 n° YT-2469
1987 n°YT-2468
Berline
Bleu sur bleu clair
Dessiné et gravé par Claude Durrens
Provenant du carnet
Berline
brun sur beige clair
Dessiné et gravé par Claude Durrens
Les malles de la 1ère section circulaient au départ de Paris sur les routes principales à une vitesse moyenne de 10 à 15 km à l’heure. Il fallait ainsi 54 heures pour se rendre à Toulouse, 44 heures pour Bordeaux et 40 heures pour Lyon. (d’après le texte du carnet)
1988 n°YT-2525
Voiture montée
Violet sur mauve clair
Dessiné et gravé par Claude Durrens
En 1838, afin d’accélérer le transport du courrier, qui jusque là faisait le tour de l’Afrique, le Post Office envisagea de traverser la Méditerranée et l’Egypte pour rejoindre la Mer rouge et déboucher ainsi dans l’Océan indien. Encore fallait-il utiliser la voie terrestre vers la Méditerranée.
A cette fin, la France et la Grande-Bretagne signèrent en 1839 une convention par laquelle l’Administration française des Postes s’engageait à conduire par les voies les plus rapides, le fourgon de la correspondance des Indes orientales ou
« voiture montée », entre Calais et Marseille.
Le fourgon de l’Inde devait franchir les 1065 kilomètres qui séparent ces deux villes en 102 heures et suivre les « routes de poste » avec priorité absolue aux relais. (d’après le texte du carnet)
1989 n°YT-2577
1988 n°2526a
1989 n°YT-2578
Diligence Paris-Lyon
Bleu gris sur bleu clair
Dessiné et gravé par Claude Durrens
Diligence Paris-Lyon
Violet sur mauve
Dessiné et gravé par Claude Durrens
bande de carnet
Voiture montée
Brun sur beige clair
Dessiné et gravé par Claude Durrens
bande carnet
Créée par Roubo vers 1770, cette diligence, qui effectuait le trajet de Paris-Lyon en 5 jours l’été et 6 en hiver, est un modèle des plus confortables. Suspendue sur des ressorts, cette voiture publique était tirée par 6 chevaux et pouvait contenir 8 personnes.
La fréquence des départs a varié pendant tout le XVIIIème siècles : tantôt un voyage quotidien, tantôt un départ tous les 2 jours. En revanche le prix est resté constant : environ 100 livres nourriture comprise, mais 80 livres si l’on ne désirait pas se restaurer à l’étape.
Une partie du voyage s’effectuait la nuit car la diligence partait vers 2 ou 3 heures du matin. Pour ces riches clients qui empruntaient la diligence Paris-Lyon, le voyage restait pénible d’autant plus que la crainte d’être attaqué par des bandits était permanente.
Emissions pour la "Journée du Timbre"